Secret dévoilé : Les femmes plus efficaces que les hommes dans la pratique du sport d’après cette étude
Une nouvelle étude de l’Institut du cœur Smidt à Cedars-Sinai révèle que les femmes et les hommes ne sont pas sur un pied d’égalité en termes d’effort et de bénéfices tirés de l’activité physique.
Publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, cette recherche montre que les femmes peuvent obtenir de plus grands gains cardiovasculaires que les hommes, et ce, avec moins d’exercice. C’est une découverte qui pourrait révolutionner notre approche de l’exercice physique et de la santé des femmes.
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Un écart de genre dans l’exercice physique
L’étude met en lumière un écart notable entre les sexes en matière d’exercice physique, suggérant que les femmes n’ont pas à s’engager dans des activités aussi intensives ou prolongées que les hommes pour récolter des avantages similaires, voire supérieurs, en termes de santé cardiovasculaire. Cette constatation est particulièrement frappante compte tenu du fait que les femmes ont historiquement et statistiquement été moins enclines à participer à des exercices significatifs.
L’impact sur la santé cardiovasculaire
En analysant les données de 412 413 adultes américains, les chercheurs ont découvert que, par rapport à l’inactivité, toute activité physique régulière réduit le risque de mortalité, avec une baisse de 24 % chez les femmes contre 15 % chez les hommes. Ces résultats soulignent l’importance cruciale de l’exercice pour la santé, mais aussi le fait que les femmes bénéficient davantage de chaque minute d’activité physique modérée à vigoureuse.
Des bénéfices maximaux avec moins d’effort
L’étude révèle que les hommes atteignent leur bénéfice maximal de survie en pratiquant environ cinq heures d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine, tandis que les femmes obtiennent le même degré de bénéfice en pratiquant juste en dessous de 2 heures et demie par semaine. Pour les activités de renforcement musculaire, les hommes nécessitent trois séances par semaine pour atteindre leur pic de bénéfice, tandis que les femmes atteignent le même niveau avec environ une séance par semaine.
Au-delà des 2 heures et demie
Les chercheurs ont également constaté que les femmes qui s’engagent dans plus de 2 heures et demie par semaine d’activité aérobique modérée à vigoureuse, ou dans deux sessions ou plus par semaine d’activités de renforcement musculaire, bénéficient encore davantage. Ces découvertes traduisent la reconnaissance de longue date de la physiologie sexospécifique observée en laboratoire d’exercice en une vue élargie des différences sexuelles dans les résultats cliniques liés à l’exercice.
Des recommandations puissantes basées sur les découvertes
Les résultats de l’étude offrent des recommandations précieuses pour l’exercice physique, indiquant que les femmes obtiennent un bénéfice maximal de survie en effectuant 140 minutes d’activité modérée à vigoureuse par semaine, mais continuent de bénéficier jusqu’à 300 minutes par semaine. C’est une incitation à repenser nos directives d’activité physique, en particulier pour les femmes.
Vers un changement dans les habitudes d’exercice
Cette recherche pionnière pourrait motiver les femmes qui ne pratiquent pas régulièrement d’activité physique à reconnaître qu’elles ont beaucoup à gagner à chaque incrément d’exercice régulier. L’espoir est que ces informations encouragent une participation accrue à l’activité physique, contribuant ainsi à une meilleure santé cardiovasculaire pour les femmes.
Cet article explore une récente étude de l’Institut du cœur Smidt à Cedars-Sinai, révélant que les femmes bénéficient davantage de l’exercice physique que les hommes, avec moins d’effort. Cette découverte incite à réévaluer notre approche de l’exercice physique pour les femmes, offrant une nouvelle perspective sur les directives de santé et d’activité.
Source : https://www.jacc.org/doi/10.1016/j.jacc.2023.12.019